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Mot de la directrice générale de L'ITAQ. Mme. Aisha Issa et de de M. Marc Séguin

Dernière mise à jour : 15 oct. 2023

Mot de la directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec – Catalogue Land art urbain – Fondation Jordi Bonet

Le Land art urbain est un mouvement artistique qui transforme nos villes en toiles vivantes, et cela se traduit bien plus qu’en une simple expression artistique. C’est une déclaration d’amour envers notre environnement, une démonstration de la beauté qui peut émaner de la fusion entre l’art et la nature. En utilisant les éléments naturels pour créer des installations éphémères, le Land art urbain nous rappelle que la nature est notre première source d’inspiration. Il nous invite à reconnaître la valeur intrinsèque de notre environnement et à travailler ensemble pour le préserver.

Pour l’ITAQ, l’agroalimentaire est un secteur essentiel de notre cursus scolaire et nous enseignons, entre autres, comment ce dernier est indispensable à notre économie, mais aussi à notre bien-être – aux humains, aux animaux, mais aussi aux sols. La crise environnementale nous a confrontés à des défis inédits comme nous avons pu le remarquer cet été. Cependant, j’y vois une opportunité de réinventer notre modèle agricole. Au Québec, nous avons des terres fertiles, des ressources naturelles abondantes, et une tradition agricole riche. En investissant dans des pratiques plus durables, en soutenant nos agriculteurs locaux, et en encourageant la diversification alimentaire, nous pouvons non seulement nourrir notre population, mais aussi contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Pour moi, l’art, dans toutes ses formes, joue un rôle crucial dans notre société. Il nous pousse à réfléchir, à nous connecter émotionnellement, et à exprimer notre créativité. Dans ce contexte de crise environnementale, l’art devient un outil puissant pour sensibiliser, mobiliser et inspirer l’action. Les artistes qui ont accepté ce défi avec nos étudiants et étudiantes, nous invitent à réfléchir sur notre relation avec la nature, notre consommation et notre impact sur l’environnement. Ce fut certainement tout un exercice de traduire leur idée et d’en arriver à un concept aussi éloquent. Je ne saurais vous dire combien j’admire votre travail.

En terminant, je crois sincèrement que le Land art urbain, l’agroalimentaire et l’art sont des leviers de changement extraordinaire dans notre quête pour un avenir plus durable et harmonieux. Ensemble, nous pouvons façonner un Québec où la nature et la culture s’épanouissent en symbiose, où nos terres nous nourrissent tout en étant préservées pour les générations futures. C’est une vision optimiste, mais aussi une mission que nous pouvons accomplir en unissant nos efforts, en innovant et en croyant en notre capacité à créer un avenir meilleur.

Aisha Issa

Directrice générale

Institut de technologie agroalimentaire du Québec




Mot de M. Marc Séguin, artiste pluridisciplinaire


Le beau territoire


Il y a 17 000 ans, des hommes et des femmes ont dessiné et peint sur les parois rocheuses de leurs abris. Ces œuvres nous sont parvenues.


Entre la chasse et la survie, cette idée de refléter l'environnement et de modeler les lieux de vie fait partie de notre identité. J'ai toujours été fasciné par ce besoin de beauté qui transcende un peu le quotidien.


Il y a plus de 45 millions d'œuvres sur 170 000 sites (World Archive of Rock Art, Emmanuel Amati).


On parle ici d'un réflexe naturel universel. La mère d'un vieil oncle a planté pendant 78 ans, chaque année, au même endroit dans son potager, des glaïeuls. Simplicité de beauté encore. Essentielle à un quotidien forgé par le ciel et arraché à la terre. Je me souviens encore des bouquets toujours présents sur leur table en été. Ici encore, l'idée du beau et de la survie y a été liée.


Dans une époque en perte de repères et où l'on tend de plus en plus à oublier l'existence des systèmes nourriciers et de cette biodiversité que l'on recommence à découvrir, il est réjouissant que le Land art survive et fasse partie d'un cursus. D'abord parce qu'il nous nomme, mais surtout parce qu'il nous rattache à cette idée d'une Nature dont on s'est éloignée depuis les débuts de l'industrialisation de masse. Et parce que la beauté, et son désir, doivent embrasser le territoire que l'on occupe et habite.


Marc Ségui







Causerie entre Mme. Aisha Issa, directrice générale de l'ITAQ et M. Marc Séguin artiste, disponible bientôt.
Causerie entre Mme. Aisha Issa, directrice générale de l'ITAQ et M. Marc Séguin artiste, disponible bientôt.







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