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Dévoiler le potentiel de la matière

Chloë Charce

Chloë Charce

 

Chloë Charce est une artiste en arts visuels dont la sensibilité attentive et la recherche plastique confèrent à sa démarche une profondeur et une originalité remarquées sur la scène québécoise contemporaine. Diplômée d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal puis d’une maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia (sculpture), elle vit et travaille entre les Laurentides et Montréal, déployant une pratique multidisciplinaire qui embrasse sculpture, photographie, dessin, vidéo et installation.

 

Sa réflexion se nourrit d’un dialogue subtil avec les traces — architectures fantomatiques, doubles, illusions et mémoires — explorant la tension entre disparition et permanence, entre la fragilité du vivant et la densité du bâti. Chloë Charce réalise ses propositions comme des palimpsestes poétiques : elle déconstruit, recompose, fabriqué par séries discrètes des formes issues des mémoires urbaines et paysagères, offrant des “espaces de mémoire” où la trace incertaine, la lumière et le vide jouent un rôle aussi actif que la matière. 

 

Son parcours, ponctué de résidences et d’expositions — notamment à Axenéo7 (Gatineau), Atelier Silex (Trois-Rivières), Proyecto ACE (Buenos Aires), Occurrence, Circa (Montréal), Musée d’art contemporain des Laurentides et Festival Art Souterrain — témoigne d’un engagement régulier dans les milieux de la création contemporaine. Finaliste et lauréate de divers prix et bourses (Concours Jeunes artistes de la relève du MAC des Laurentides, Prix Sylvie et Simon Blais, résidence Atelier de l’Île), Charce développe des œuvres d’une haute exigence formelle, privilégiant l’expérience du spectateur et le déploiement éphémère de présences sensibles dans l’espace.

 

En dehors des circuits majeurs de l’art public, Chloë Charce a néanmoins signé certains projets d’intégration des arts à l’architecture (Sainte-Thérèse en 2024, Granby en 2023, Blainville en 2022, et Montréal en 2017) et continue d’initier des dispositifs où la frontière entre visible et invisible, concret et rêvé, laisse au regard toute latitude de la découverte et du doute. Son œuvre, à la fois discrète et puissante, invoque le sens du détail, la finesse du geste, et donne une place déterminante à la notion de transmission et d’écoute silencieuse du monde.

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